La consommation des légumes transformés en 2021 : les surgelés gagnent du terrain par rapport à l’avant crise et les conserves retrouvent leur niveau pré-Covid
Publié le 14/04/2022
Après avoir atteint des niveaux de ventes historiques en 2020, la consommation des ménages en matière de légumes en conserve et surgelés se replie naturellement en 2021, avec le retour à la vie « normale », la fin des confinements, la reprise en présentiel du travail et des cours ainsi que la réouverture des restaurants. Bref, en 2021, c’est le retour des repas pris hors de chez soi !
Cependant, lorsque l’on compare la consommation à la période pré-covid, le constat est différent : les légumes surgelés confirment leur succès auprès des consommateurs et les conserves renouent avec leurs niveaux de consommation d’avant-crise (2019) , sans doute en raisond’un stockage par les ménages en 2020.
(source : Panel Kantar pour UNILET – 2021)
Les conserves se rapprochent de leurs niveaux de consommation d’avant-crise
Sur l’année 2021, les ménage ont acheté près de 645 millions de conserves de légumes (boîtes 4/4, soit 850 ml – 4 personnes) pour 1 207 millions d’euros : des chiffres en recul de -10 % en volume et -9% en valeur, par rapport à l’année record de 2020, marquée par les confinements. Cependant, les achats des ménages se rapprochent de leur niveau des années pré-Covid (2018 et 2019). En effet, ils avaient acheté environ 650 millions de conserves de légumes en 2018 et 656 millions en 2019, soit des niveaux similaires à celui de 2021, en léger repli de -0,92 % et de -1,7 %.
Le fléchissement des achats de 2021 par rapport à 2020 s’explique principalement par des achats moins fréquents et des paniers moins remplis : l’équivalent de 3 boîtes 4/4 (850 ml – 4 personnes) en moins par ménage en 2021. Quant au prix de vente moyen au consommateur de la boîte 4/4, il était e 1,87 € en 2021, en légère hausse de 2% par rapport à 2020, à relier avec la hausse du prix de l’acier, composant principal des boîtes de conserve.
Les légumes secs plébiscités
Les légumes secs, qui regroupent les pois chiches, les lentilles et les haricots secs, constituent la catégorie qui s’en sort le mieux avec des performances inférieures à 2020 mais largement au-dessus de la période avant crise. En revanche, les références phares comme les petits pois, les épinards, les flageolets et les macédoines ont perdu des clients par rapport à 2019, comme les légumes divers, majoritairement constitués d’asperges et de conserves importées : cœur de palmier, soja….
Les hypermarchés : n°1 des ventes de légumes en conserve
Le circuit des hypermarchés est toujours dominant avec 50% de part de marché (Drive et Internet exclus) et remonte à court terme, retrouvant ainsi son niveau d’avant crise, au détriment du circuit des discounters qui recule. Les circuits Drive et internet et les circuits spécialisés restent attractifs et séduisent de nouveaux foyers depuis 2 ans. Les marques de distributeurs se maintiennent par rapport à 2019, contrairement aux marques nationales qui sont pénalisées par une perte d’acheteurs et des achats moins fréquents.
De nouveaux consommateurs de conserves de légumes bio
La consommation de légumes bio en conserve progresse à long terme, principalement avec l’arrivée de nouveaux acheteurs. La proportion de ménages achetant des surgelés a en effet gagné 10 points entre 2019 et 2021. En 2021, le bio poursuit son essor avec +38 % d’achats en volume et continue de gagner du poids dans les achats de légumes appertisés (6% des volumes).
Logo « Fruits et Légumes de France » : une réponse aux attentes Les Français sont de plus en plus attachés à l’origine des produits qu’ils consomment et le logo « Fruits et Légumes de France » apporte une réponse à cette attente. On constate ainsi un impact très positif de la présence du logo sur l’acte d’achat. En 2021, les achats de produits porteurs de ce logo représentent 39% des achats en volume, alors qu’ils en représentaient 25 % en 2019.