Publié le 08/09/2022
Après l’épisode de sécheresse et de chaleur historique qu’a connu la France cet été, tous les acteurs de la filière des légumes en conserve et surgelés sont à pied d’œuvre pour mener à bien cette nouvelle campagne et continuer à contribuer à la souveraineté alimentaire française. Un savoir-faire exemplaire que nous vous proposons de découvrir durant ce voyage de presse dans la région des Hauts-de-France, 1er bassin de production de légumes pour l’industrie.
La filière française des légumes transformés représente plusieurs milliers d’emplois, ancrés au cœur des territoires : 4 500 agriculteurs et 5 500 collaborateurs générant un chiffre d’affaires de plus d’1 milliard d’euros, pour 23 sites de transformation.
La filière produit et transforme 1/3 des surfaces de légumes cultivées en France. Des légumes de saison et de plein champ, qui respectent les cycles de la nature et constituent un atout pour les sols agricoles. Ces légumes sont mis en boîte ou surgelés immédiatement après la récolte, dans des usines proches des champs. 93 % des légumes livrés pour la transformation sont d’origine française.
Les agriculteurs travaillent en étroite collaboration avec les entreprises de transformation qui les accompagnent, depuis le choix des parcelles jusqu’à la récolte des légumes. Ils sont, pour la plupart, regroupés au sein d’organisations de producteurs qui se chargent de commercialiser leurs légumes auprès des entreprises par le biais d’un contrat collectif négocié à l’avance. La filière est en effet historiquement basée sur le modèle de la contractualisation, ce qui a le double avantage de permettre aux agriculteurs d’anticiper le prix de leurs légumes et leurs débouchés et aux transformateurs de disposer des volumes dont ils ont besoin pour répondre à la demande du marché, tant en quantité qu’en qualité.
La filière française des légumes transformés fait face aujourd’hui à une fragilisation de son modèle avec l’intensification du dérèglement climatique, l’accentuation des difficultés économiques liées à la hausse spectaculaire des coûts de production et la désaffection d’agriculteurs au profit de cultures plus rentables. C’est pourquoi, au-delà de sa stratégie d’innovations et d’expérimentations culturales sur le terrain, la filière s’engage dans une démarche globale et collective de Responsabilité Sociétale intitulée « Les Légumiers de Demain ». Elle est articulée autour de 3 axes interdépendants : performance environnementale, performance économique et sociale et performance qualité et nutrition. Il s’agit pour l’ensemble des acteurs de la filière de s’accorder sur un socle d’engagements communs qui soit à la fois ambitieux, porteur de sens, permettant de répondre à ce contexte sans précédent afin d’assurer sa pérennité.
UNILET_Dossier-de-Presse_voyage_val
