Légumes en conserve et surgelés : des compagnons de l’équilibre alimentaire de plus en plus reconnus des Français !

Publié le 14/06/2024

Les Français le disent : les légumes en conserve et surgelés sont de plus en plus présents dans leur quotidien. Voici l’un des constats de la récente enquête menée par l’Institut CSA pour l’UNILET[1] – l’Interprofession française des légumes en conserve et surgelés. Les Français sont en effet désormais 90 % à déclarer en consommer : une proportion en hausse de +4 points par rapport à la dernière enquête de 2020 ! Il faut dire que les légumes transformés ont tout pour plaire et bénéficient d’une excellente image auprès de la population.

Légumes de plein champ, de plein air et de saison, ils sont déjà préparés pour être proposés dans de multiples formats, du mini au maxi emballage. Conserves et surgelés permettent ainsi de garder à portée de main les justes quantités de légumes dont on a besoin, quelle que soit la période : les Français s’accordent ainsi à dire qu’ils peuvent être servis tout au long de l’année (95 % pour les conserves et 96 % pour les surgelés).

Leurs qualités « intrinsèques » sont bien perçues des français, qui les apprécient pour leur praticité, atouts santé, plaisir gustatif, et leur contribution à la réduction du gaspillage alimentaire. De surcroit, ces légumes offrent d’excellents profils nutritionnels, en faisant des alliés du quotidien pour une alimentation variée et équilibrée à des prix accessibles. Dans un contexte économique difficile, les professionnels de la filière des légumes en conserves et surgelés prennent leur avenir en main et s’engagent, volontairement, sur les sujets sociétaux les plus prioritaires. Malgré ses nombreuses qualités et cette dynamique vertueuse, la filière fait face à des consommations en berne en 2023, atteignant des niveaux bien inférieurs aux recommandations nutritionnelles (PNNS/OMS). L’enjeu est aujourd’hui de mieux faire reconnaitre leurs bénéfices aux consommateurs pour les accompagner au quotidien dans une alimentation conciliant diversité, plaisir et équilibre.

Qualités nutritionnelles et plaisir pour végétaliser les assiettes

Les légumes transformés constituent un moyen simple de manger des légumes (93 % – conserves ; 94 % – surgelés), favorisant la végétalisation des assiettes avec des légumes de saison disponibles à tout moment de l’année ! Utilisés comme accompagnements (89 %) ou ingrédients (49 %), ils s’adaptent à toutes les envies. Une bonne nouvelle puisque le Plan National Nutrition Santé recommande d’augmenter la consommation de fruits et légumes pour atteindre un minimum de 5 portions par jour. D’ailleurs en cas de manque de temps, il préconise « Pensez aux fruits et légumes en bocaux, en conserves ou surgelés ; leurs qualités nutritionnelles sont très bonnes et permettent de cuisiner rapidement une grande variété de plats. ». De plus, les légumes en conserve et surgelés permettent d’éviter aussi le gaspillage, comme le confirment les Français (86 % pour les conserves ; 91 % pour les surgelés) et sont faciles à cuisiner (95 % conserve et surgelés).

Conscients de leurs atouts pour l’équilibre alimentaire, les Français sont une majorité à savoir que les légumes transformés préservent les vitamines et les minéraux (76 % pour les conserves ; 89 % pour les surgelés). En effet, figés à la bonne maturité quelques heures seulement après leur récolte grâce aux techniques de surgélation ou d’appertisation, sans conservateur, les légumes transformés ont la particularité de préserver leurs qualités nutritionnelles jusqu’à leur utilisation. Essentiels à l’équilibre alimentaire, peu caloriques et riches en fibres, ils sont majoritairement notés A ou B par le Nutri-Score.

Conserves et surgelés :  des légumes de confiance

Au-delà de leur rôle nutritionnel, les légumes en conserve et surgelés possèdent de sérieux atouts pour séduire les consommateurs.  Ils sont considérés comme ayant bon goût (84 % – conserves ; 89 % – surgelés), font plaisir à manger (84 % – conserves ; 89 % surgelés).

De plus, ces légumes inspirent confiance aux Français : à 87 % de la population pour les conserves et 93 % pour les surgelés. Les Français ont ainsi largement confiance dans leurs modes de production (74 % conserves ; 81 % surgelés) et leurs qualités sanitaires (86 % conserves ; 91 % surgelés). Pour autant, certaines croyances persistent : sur la présence de conservateurs notamment, puisque 70 % des Français pensent que les conserves de légumes en contiennent et 51 % pour les surgelés Il est donc toujours utile de rappeler qu’ils sont issus de procédés de conservation thermiques qui ont recours aux propriétés naturelles du froid ou de la chaleur pour les préserver.

L’origine française : une incitation à l’achat

Face à cet enthousiasme des Français, la filière est fortement mobilisée pour proposer des légumes en conserve et surgelés fabriqués en France, issus de cultures françaises, et participer à la souveraineté alimentaire du pays. En effet, à ce jour, si 93 % des légumes mis en conserve et surgelés sur le territoire sont issus de champs français, la fabrication française ne fournit le marché national qu’à hauteur de 40 % (taux d’auto-approvisionnement[2]). Pourtant, la présence du logo « Fruits et Légumes de France » est un facteur d’incitation à l’achat pour plus de 3 Français sur 4 pour les conserves comme pour les surgelés. C’est pourquoi la profession travaille à accroitre son affichage sur les étiquettes. La démarche de Responsabilité Sociétale collective de la filière, Les Légumiers de Demain, s’est d’ailleurs fixé un objectif de 50 % d’achats en magasins identifiés d’origine française d’ici 2027.

Les Légumiers de Demain : la filière renforce son socle d’engagements

La volonté de développer le repérage des produits d’origine française fait partie des 10 engagements chiffrés prioritaires à atteindre d’ici 2027, fixés par la filière dans le cadre sa démarche de responsabilité sociétale. Cette démarche issue d’un travail collaboratif est articulée autour de 3 axes interdépendants : performance environnementale, performance économique et sociale, et performance qualité et nutrition. Deux ans après son lancement officiel, de nombreux chantiers sont déjà en route pour continuer les avancées. Parmi eux, on peut noter les travaux liés à la recherche d’alternatives aux produits phytosanitaires ou à la souveraineté alimentaire. En 2024, la filière accélère et renforce ses engagements. Elle doit faire face à une fragilisation sans précédent de ses productions, pour des raisons climatiques, sanitaires et réglementaires. Une dynamique accompagnée par les politiques publiques (Plan de Souveraineté Fruits et Légumes et Plan d’Anticipation des risques de Retraits des Substances actives au niveau européen et de Développement des Alternatives).

Une année 2023 contrastée : une bonne campagne mais des achats marqués par la déconsommation

Les achats à domicile de légumes en conserve et surgelés concernent une grande majorité de foyers français. 98 % des foyers achètent des légumes en conserve et 82% des surgelés (2023). En 1 an, 662 millions de conserves de légumes ont été vendues en magasins et 266 millions de sachets (1kg) de légumes surgelés. Cependant, les volumes sont en baisse, suivant la tendance générale de déconsommation : -3 % par rapport à 2022 pour les légumes en conserve et -2,4 % pour les surgelés. Les consommateurs ont pourtant augmenté leurs achats de certains légumes (petits pois carotte en conserve, épinards et choux-fleurs en surgelés).[3]

Du côté de l’amont de la filière, après une année 2022 marquée par une sécheresse très défavorable aux cultures de légumes, la météo s’est révélée plus propice en 2023. Les pois et les haricots verts, qui représentent près de 80 % des surfaces de légumes cultivés pour la conserve et le surgelé ont ainsi vu leur production progresser en 2023. 862 000 tonnes de légume destinés aux conserves et surgelés ont été récoltés sur le sol français, soit + 7 % vs 2022 et +1 % par rapport à la moyenne 2018-2022.

Légumes en conserve et surgelés : un rôle clé en France

La filière française des légumes transformés représente plusieurs milliers d’emplois, ancrés au cœur des territoires : 4 500 agriculteurs et 5 500 collaborateurs générant un chiffre d’affaires de plus d’1 milliard d’euros, avec 23 sites de transformation.  La filière produit et transforme 1/3 des surfaces de légumes cultivées en France. Des légumes de saison et de plein champ, qui respectent les cycles de la nature et constituent un atout pour les sols agricoles. Ces légumes sont mis en boîte ou surgelés immédiatement après la récolte, dans des ateliers proches des champs.


20240614_Dossier-de-presse-UNILET_VF

[1] Enquête menée par UNILET par l’institut CSA du 29 avril au 6 mai 2024 auprès d’un échantillon représentatif de la population française agé de 18 ans et plus : 1004 interviews
[2] Transformation FR issue de matières premières agricoles FR – exports] / consommation totale en volume (%)
[3] Source : Kantar sur 1 an 2023 vs 2022. Tous magasins.

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