Publié le 25/06/2025
Le 25 juin 2025, le projet 1er DECCLIC a franchi une étape symbolique de son déploiement avec son tout premier voyage de presse organisé dans la Somme. Cette première rencontre presse, tenue un peu plus d’un an après le lancement du projet, a permis de faire le point sur les avancées concrètes d’une initiative qui ambitionne de transformer en profondeur les pratiques de désherbage dans les cultures de plein champ destinées à la transformation.
Porté par l’UNILET et intégré au plan PARSADA (Plan d’action stratégique pour l’anticipation du potentiel retrait européen des substances actives et le développement de techniques alternatives pour la protection des cultures) du ministère de l’Agriculture, 1er DECCLIC répond à une urgence : la menace de retrait de l’autorisation européenne de 28 substances herbicides essentielles ciblant les dicotylédones. Faute d’alternatives crédibles, c’est la pérennité de ces cultures et, par conséquent, celle de toute une partie de l’agroalimentaire français qui serait en jeu.
Ce premier voyage de presse avait pour objectif de présenter la démarche du projet, qui réunit six filières, et de mettre en lumière les solutions concrètes déjà à l’étude pour réduire la dépendance aux herbicides menacés.
Il s’est articulé autour de visites d’expérimentations et de démonstrations sur trois grandes thématiques :
Le désherbage s’est révélé être l’enjeu prioritaire identifié par les filières lors du diagnostic initial du plan PARSADA. Pour les cultures de plein champ destinées à la transformation, 28 substances actives herbicides sont aujourd’hui menacées de retrait d’ici cinq ans au niveau européen.
Les adventices, si elles ne sont pas maîtrisées, peuvent entraîner une perte de rendement significative (jusqu’à 80 % sur la pomme de terre, par exemple), mais aussi contaminer la parcelle pour les années suivantes ou altérer la qualité du produit fini, menant à un déclassement de la récolte.
Les filières n’ont pas attendu d’être au pied du mur pour réagir. Des démarches collectives, portées par les organisations de producteurs (OP) ou les industriels, permettent d’accélérer le déploiement de méthodes réduisant la dépendance aux herbicides.
Par exemple :
Des méthodes de désherbage innovantes, testées dans le cadre du projet ou adaptées à de nouvelles cultures, ont également été présentées, par exemple :
Au fil du projet, ce sont des combinaisons de leviers – adaptées aux caractéristiques des parcelles et des exploitations – qui permettront de gérer durablement la pression des adventices et de s’affranchir des substances actives menacées.
Ce premier rendez-vous presse a été bien plus qu’une simple vitrine. Il a mis en lumière la force du collectif, la rigueur des expérimentations, et la volonté partagée d’accompagner une transition devenue indispensable.
Le projet incarne une ambition forte : construire, avec les filières, des solutions durables pour préserver la souveraineté alimentaire et la compétitivité des productions françaises face aux défis réglementaires, agronomiques et économiques.
Avec 1er DECCLIC, un nouveau chapitre s’ouvre pour les cultures de plein champ destinées à la transformation, entre sobriété d’usage, technicité et résilience !
Pour en savoir plus sur le projet 1er DECCLIC, retrouvez le dossier de presse complet disponible en ligne, sur la page web du projet. Il détaille le contexte, les enjeux, les partenaires, les cultures concernées et les solutions à l’étude.